Mon Catou (Bounty)… Que dire, à part que c’est un être exceptionnel ? Que c’est un amour de chat, un nounours sur pattes, un pot de glue ambulant, un bavard inconditionnel, une locomotive à vapeur, un concierge né.

Ce type thaï seal point, né le 12 août 2005, ne devait pas du tout arriver dans notre foyer… Il était juste le frère de portée d’une minette que ma sœur devait adopter. Et quand je l’ai accompagnée, la magie a opéré. J’ai « satellisé » sur ce chaton qui s’était lové sur mes genoux, et me regardait avec ses grands yeux bleus. Il ronronnait à n’en plus finir, en sortant des petits « miiiiii » entre deux « ronrons ».

Je ne connaissais pas les chats, j’en avais peur. Je n’avais croisé que des chats plutôt sauvage, et je les voyais comme des félins mordeurs et griffeurs !
Mais Catou, Mon Catou, c’était l’opposé. Des gants de velours, avec un cœur d’amour.

Ce chat exceptionnel est donc reparti le jour même dans mes bras, pour rejoindre ma petite famille ! Les enfants étaient ravies, et mon mari et moi-même aussi.

Depuis, Catou m’a définitivement et très rapidement réconciliée avec les minous. Il m’a fait tomber amoureuse du chat de race aussi, du travail de l’éleveur, de l’envie de faire naître des chatons de race toujours plus beaux, plus proches du standard.
Même si je ne suis pas éleveuse de thaï, mais de Sacrés de Birmanie, c’est lui qui est à la base de cette passion, et c’est lui le « number one » de la famille dans tous les sens du terme ! On l’aime trop notre Thaï. Il est parfait avec les enfants. Compagnon de jeux, de câlins, de tendresse et d’amour. Notre fille aînée, âgée de 9 ans, ne peut pas s’en passer la nuit. Il dort contre elle, et si en pleine nuit elle s’aperçoit qu’il n’est plus sur son lit, elle se lève machinalement, pour aller le rechercher…
De même, si Clémence n’est pas à la maison une nuit, Catou la cherche partout en miaulant le soir.
Quant à notre petite dernière âgée de 2 ans, elle s’allonge tout simplement sur lui pour de longs câlins !

Par contre, notre Catou ne supporte pas du tout la solitude, qu’elle soit humaine ou féline. Lorsque notre minette est partie en saillie, il nous a fait une petite déprime, et il l’a accueillie les bras ouverts, quand elle est rentrée, malgré les odeurs imposantes de l’étalon qu’elle véhiculait.
Idem si nous nous absentons un week-end ! Que d’effusions à notre retour !!

Ce Catou d’amour, avec qui j’ai eu le plaisir de vivre ma première portée de chatons (type thaï), puisqu’il en est le papa, leur a transmis son caractère exceptionnel. Ce sont des pots de colle, des grands bavards, qui suivent leurs maîtres comme des chiens. Ils sont, eux aussi, devenus des membres à part entière de leur famille. D’ailleurs, lorsque j’ai cédé les chatons, les familles étaient très soucieuses que les chatons soient les « vrais Siamois d’autrefois », « pots de colle » et « bavards ». Ils ont été servis !!

Conclusion : Vous croisez un Thaï, vous êtes foutus !! Il vous embarque direct dans sa vie !